Comment être heureux : la clé d’une vie gratifiante
Avez-vous déjà songé à la question classique : Quel est le véritable secret d’une vie gratifiante? Alors que nous traversons les complexités du monde moderne et les événements d’actualité, cette question devient de plus en plus pertinente, surtout pour ceux qui cherchent à apporter des changements positifs dans leur relation avec les substances.
Pourquoi partir en quête du bonheur?
Avant d’entrer dans les détails, examinons cette question fondamentale : Pourquoi l’étude du bonheur est-elle importante? Pour Aristote, le bonheur est le but ultime de la vie, c’est-à-dire le but vers lequel tous les autres objectifs nous mènent. Cette idée n’a rien de révolutionnaire : nous sommes tous forcément à la recherche du bonheur. Toute aspiration, qu’il s’agisse d’une nouvelle voiture, d’un mariage heureux, d’une carrière couronnée de succès, est ancrée dans la croyance qu’elle nous apportera du bonheur.
Ainsi, le bonheur joue un rôle crucial dans la lutte contre la consommation de substances. Une vie heureuse s’oppose fortement à l’attrait des drogues et de l’alcool, ce qui offre une raison convaincante d’éviter de compromettre son bien-être. En explorant le sujet plus en profondeur, n’oubliez pas l’objectif ultime : une vie heureuse n’est pas seulement une quête louable, c’est aussi un catalyseur de changement positif dans votre relation avec les substances.
Comment être heureux : idées fausses courantes concernant le bonheur
Faisons d’abord le point sur quelques idées fausses courantes concernant le bonheur. L’une des idées fausses prévalentes est le lien entre l’argent et le bonheur. Certes, avoir suffisamment d’argent pour satisfaire à ses besoins élémentaires est essentiel pour le bien-être, mais la quête de richesse excessive parvient rarement à faire grimper le bonheur autant que l’on pourrait le croire. Des recherches scientifiques indiquent qu’au-delà d’un certain seuil de revenus, les gains supplémentaires contribuent très peu au bonheur.
Deux principes psychologiques, soit l’accoutumance et le désir d’en avoir plus, expliquent bien ce phénomène. L’humain possède une capacité remarquable à s’habituer aux changements positifs, ce qui diminue les effets d’une richesse accrue avec le temps. D’ailleurs, plus une personne accumule d’argent, plus elle en désire. C’est ainsi que se crée un cycle perpétuel d’attentes non satisfaites.
Selon Daniel Kahneman, lauréat d’un prix Nobel1, le seuil après lequel le revenu influence peu le bonheur est d’approximativement 75 000 $ par année. Cette notion nous permet de réévaluer notre quête de la richesse et de nous concentrer sur d’autres aspects qui influencent davantage notre bien-être.
Cinq facteurs pour une vie heureuse
Les facteurs suivants vous aideront à jeter les bases pour une vie heureuse et gratifiante. Le bonheur n’est pas une destination, mais plutôt une façon de voyager. Ce sont nos choix intentionnels et notre engagement à cultiver les aspects qui contribuent le plus à notre bien-être.
- Entretenir des relations interpersonnelles solides : La psychologie positive (l’évolution du domaine qui porte moins sur ce qui ne va pas chez les gens et davantage sur les facteurs qui mènent à une vie plus épanouie) nous indique ce que l’intuition nous dit souvent : la qualité de nos relations joue un rôle clé dans notre bonheur. De nombreuses études, notamment une étude sur le développement des adultes de l’Université Harvard2, soulignent que les moments de bonheur sont inévitablement liés à des rapports significatifs avec les autres. Que ce soit dans un contexte amoureux, familial ou amical, les relations solides se taillent une place de choix pour une vie heureuse et gratifiante.
- Occuper un emploi gratifiant : Étant donné que nous consacrons une grande partie de nos heures d’éveil au travail, notre vie professionnelle présente de profondes conséquences sur notre bien-être en général. Voir le travail comme bien plus qu’un emploi (c’est-à-dire comme une carrière, ou idéalement, une vocation) peut grandement améliorer notre satisfaction de la vie. Une vocation, habituellement caractérisée par une valeur essentielle et une joie dans le travail en tant que tel, surpasse les récompenses éphémères associées au travail. Même les occupations qui semblent banales peuvent devenir la vocation d’une personne qui reconnaît leur sens noble et supérieur.
- Avoir un sentiment de sens et de but :Le fait de se connecter à quelque chose de plus grand que nous, qu’il s’agisse d’une personne, d’une cause ou d’une puissance supérieure, contribue à un profond sentiment de sens et de but. Cette connexion sert de raison convaincante d’affronter les difficultés de la vie avec résilience et détermination. Comme Viktor Frankl l’a découvert dans la dure épreuve d’Auschwitz, le fait d’avoir une raison de vivre nous permet de tolérer les situations les plus difficiles, soulignant l’importance d’un but transcendant pour s’y retrouver dans les complexités de la vie.
- Devenir la meilleure version de soi-même :Le cheminement pour devenir la meilleure version de soi-même s’harmonise avec la sagesse des philosophes comme celle des psychologues. S’efforcer d’atteindre tout son potentiel et d’évoluer pour devenir une personne mature, sage et épanouie favorise le bonheur et la satisfaction. Par exemple, une meilleure version de soi-même pourrait consister en une bonne compréhension de soi, une reconnaissance de la façon dont le passé fait de nous qui nous sommes, et une harmonisation à nos valeurs et désirs les plus profonds. Cultiver une relation avec soi-même fondée sur le respect, l’acceptation et la compassion est l’un des meilleurs moyens de défense pour surmonter l’adversité.
- Aider les autres : L’altruisme, comme le bénévolat et les petits gestes bienveillants, présente un effet de réciprocité sur notre bonheur. Aider les autres détourne notre attention de nos préoccupations personnelles, renforce une image positive de nous-mêmes et nous donne une perspective plus vaste sur nos propres défis. Comme on dit : Savoir écouter est peut-être le plus beau cadeau que nous puissions faire à quelqu’un.
La quête du bonheur est un cheminement guidé par nos choix intentionnels et nos priorités. En comprenant la science derrière une belle vie, vous pourrez entamer un parcours transformateur vers le bonheur et, pour ceux en quête de changement, une relation plus saine avec les substances.
Souvenez-vous que la quête de la richesse peut offrir une satisfaction temporaire, mais qu’investir dans ses relations, un travail empreint de sens, un sens et un but, la croissance personnelle et l’altruisme jette les bases du bonheur durable. Alors que vous traversez les complexités de la vie, n’oubliez pas qu’une vie heureuse n’est pas seulement un objectif, mais un allié de taille pour surmonter les difficultés et accueillir le changement positif.
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À propos de l’auteur :
Paul Singh est coach en santé virtuelle d’ALAViDA Consommation de substances, un produit de LifeSpeak inc. Ayant plus de 25 ans d’expérience en counseling lié à la consommation d’alcool, il a travaillé en tant que thérapeute dans pratiquement chaque sphère du continuum des soins, notamment la désintoxication, les soins ambulatoires et les programmes de traitements résidentiels.
Conférencier vedette à plusieurs congrès nationaux, Paul a donné plus de 1 000 présentations sur la santé mentale et la consommation de substances à l’échelle du Canada et des États-Unis. Il est titulaire d’un baccalauréat en psychologie de l’Université Cornell, d’un diplôme en droit de la faculté de droit de l’Université de New York, et d’une maîtrise en travail social de l’Université de Chicago.
Sources:
1.https://www.princeton.edu/~deaton/downloads/deaton_kahneman_high_income_improves_evaluation_August2010.pdf
2. https://news.harvard.edu/gazette/story/2017/04/over-nearly-80-years-harvard-study-has-been-showing-how-to-live-a-healthy-and-happy-life/