La consommation entraîne l’invalidité

De nouvelles données provenant de l’enquête principale sur les soins de santé de Benefits Canada montrent que les troubles cachés liés à la consommation de substances font augmenter les demandes de remboursement de soins de santé des employeurs. ALAViDA, un important fournisseur de services de santé virtuels se basant sur des données factuelles pour le traitement consommation de substances, et un membre de la famille d’entreprises LifeSpeak Inc. (TSX : LSPK), a parrainé l’enquête, qui, pour la première fois, a mis l’accent sur la consommation de substances.

L’enquête nationale menée par Ipsos Reid auprès de 1 000 détenteurs primaires d’assurances collectives a révélé que 15 % des répondants ont déclaré que leur consommation d’alcool était en hausse. Chez les travailleurs de la santé et les secouristes, près de 20 % ont déclaré avoir observé une augmentation de la consommation d’alcool au cours de l’année écoulée. Le conseil consultatif de l’enquête sur la santé de 2021 Benefits Canada estime que la consommation d’alcool a été sous-déclarée dans l’enquête et que ces chiffres sont probablement plus élevés.

L’enquête a révélé que les problèmes de santé mentale sont maintenant en tête de liste des maladies chroniques. Parmi tous les répondants, 36 % ont signalé une augmentation de la tristesse, de l’anxiété ou de la dépression, et ce chiffre monte même à 45 % chez les femmes. L’isolement du travail à domicile peut avoir contribué aux problèmes de santé mentale.

« Une formation en santé mentale fondée sur des données factuelles est essentielle pour identifier et éliminer les stéréotypes, en particulier autour de la consommation de substances, qui représente plus de 30 % des problèmes de santé mentale, selon la National Survey on Drug Use and Health (NSDUH) aux Etats-Unis. Cela devrait être une priorité absolue pour les promoteurs de régimes dans le milieu de travail post-COVID « , déclare Elliot Stone, président d’ALAViDA, une société du groupe LifeSpeak. « La stigmatisation structurelle est présente sur le lieu de travail et empêche les gens d’accéder à l’aide dont ils ont besoin avant l’invalidité. Si nous apprenons à communiquer avec empathie et encouragement, plutôt qu’avec jugement envers ceux qui cherchent un traitement, nous verrons de meilleurs résultats.”

L’enquête a également révélé que l’acceptation des soins virtuels s’est accélérée. Les services numériques comme ALAViDA modifient le paysage des traitements en offrant aux employeurs la possibilité d’élargir l’accès à des soins fondés sur des données factuelles qui augmentent la réussite des traitements tout en réduisant les coûts. Une analyse de l’efficacité de la plateforme ALAViDA menée par le Digital Health Circle, un organisme à but non lucratif basé en Colombie-Britannique qui travaille en partenariat avec plus de 250 organisations à travers le Canada, a révélé que 86 pour cent des clients ont réduit leur consommation et que 79 pour cent ont augmenté le contrôle de leur consommation.

« La consommation de substances a toujours été coûteuse pour les employeurs, mais elle est cachée sur le lieu de travail – et la pandémie n’a fait qu’exacerber le problème », déclare M. Stone d’ALAViDA. « La dépendance accrue aux substances comme stratégie d’adaptation en ces temps de stress aura des répercussions importantes sur les employés et leurs familles. Les experts en santé mentale et en addictions prédisent que les effets de la pandémie seront durables, et dans la recherche scientifique les questions sur la consommation de substances n’ont pas été assez souvent étudiées, ce qui fait qu’il y a un manque de données. Nous devons connaître l’ampleur du problème afin de pouvoir proposer des solutions. »

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