Le potentiel des psychédéliques a suscité un regain d’intérêt pour aider les personnes qui luttent contre des préoccupations de santé mentale et de consommation de substances. Cette nouvelle curiosité s’explique par divers facteurs, notamment des avancées scientifiques, une situation de crise grandissante en santé mentale et un passage à une approche plus holistique pour le traitement. En creusant le sujet, nous aborderons le fondement scientifique de la thérapie assistée par les psychédéliques et son rôle dans la guérison du passé.
Les psychédéliques englobent un éventail de substances connues pour leurs effets psychotropes. Les plus facilement reconnaissables sont la psilocybine (champignons magiques), le LSD, la MDMA (que l’on retrouve dans l’ecstasy et la molly), la DMT, la kétamine et l’ayahuasca (surtout utilisée lors de cérémonies rituelles). Bien que ces substances aient été traditionnellement associées à un usage récréatif, des études récentes ont levé le voile sur leur potentiel thérapeutique.
Il existe quelques raisons qui expliquent pourquoi les scientifiques envisagent la thérapie assistée par les psychédéliques pour la santé mentale. Notamment :
Les psychédéliques sont prometteurs pour traiter les troubles de santé mentale et les préoccupations liées à la consommation de substances pour plusieurs raisons :
De nombreuses études ont démontré l’efficacité des psychédéliques dans le traitement de divers soucis de santé mentale et de consommation de substances :
Lorsqu’on envisage l’utilisation des psychédéliques pour des raisons thérapeutiques, il est essentiel de faire la différence entre les contextes récréatifs et thérapeutiques :
Bien que les psychédéliques offrent un potentiel thérapeutique important, il est crucial d’en reconnaître les risques et les limites. Les personnes qui ont des antécédents familiaux de psychose devraient faire preuve de prudence, car les psychédéliques pourraient exacerber certains problèmes de santé mentale sous-jacents.
Le microdosage, qui consiste à consommer de petites doses inférieures au seuil perceptible, demeure un sujet de recherche continue, et les preuves de ses bienfaits thérapeutiques sont équivoques.
Alors que nous tentons de nous débrouiller face aux complexités de la santé mentale et de la consommation de substances, la thérapie assistée par les psychédéliques offre une lueur d’espoir, illuminant de nouveaux chemins vers la guérison et la transformation. Grâce à des études rigoureuses, des pratiques responsables et des soins empreints de compassion, nous pouvons exploiter le pouvoir de guérison de la thérapie assistée par les psychédéliques pour créer un avenir plus lumineux et radieux pour tout le monde.
Bien que la thérapie assistée par les psychédéliques affiche des résultats très prometteurs, la recherche se limite pour le moment à un petit échantillon de conditions et de populations. Comme tout type de traitement, elle ne fonctionnera pas pour tout le monde. Elle aide (parfois énormément) certaines personnes avec l’assistance de professionnels formés qui valorisent et respectent cette médecine.
Actuellement, les psychédéliques ne sont pas légaux dans la plupart des territoires, et ALAViDA ne soutient pas le fait de recevoir de la thérapie assistée par les psychédéliques sans un praticien médical, un guide formé ou le cadre d’une étude. Pour en savoir davantage sur les façons dont nous pouvons vous aider au sujet de la consommation de substances, veuillez cliquer sur le SENTiER d’ALAViDA.
La Dre Terri-Lynn MacKay, psychologue agréée, est directrice de la santé mentale à ALAViDA Consommation de substances, un produit de LifeSpeak inc. Elle dirige une équipe qui fournit aux membres des soins fondés sur des données probantes avec compassion et sans jugement. Par le passé, la Dre MacKay a occupé le poste de directrice de l’exploitation du volet de la santé mentale dans la lutte canadienne contre la pandémie, de directrice associée des services de consultation de l’Université de la Colombie-Britannique, de professeure agrégée de l’Université du Nevada, à Las Vegas, et de directrice provinciale de l’innovation et des partenariats de l’Association canadienne pour la santé mentale. Elle est titulaire d’un doctorat en psychologie clinique et d’une maîtrise en neurosciences du comportement.